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Affichage des articles du août, 2011

Du capital-investissement en circuit court pour nos PME

Chaque Citoyen-Investisseur peut aujourd’hui choisir entre une série de possibilités pour gérer son capital avec des niveaux et des modalités de rétribution différents. Par leur côté rassurant et/ou leur traitement fiscal favorable, certains types de produits sont plus répandus comme le dépôt sur un compte bancaire avec taux d’intérêt, l’investissement immobilier d’habitation avec plus-value latente, l’assurance-placement avec capital garanti et éventuelles participations bénéficiaires. Le problème : ces solutions favorisent soit des immobilisations sur une (très) longue période – patrimoine immobilier privé, épargne-pension – soit le passage obligé par un nombre important d’intermédiaires institutionnels entre les bailleurs de fonds et les destinataires de capitaux – fonds d’investissement.

Pour une division dynamique du travail

Engager une Secrétaire de direction, un Comptable, une Gestionnaire des ressources humaines. Ces décisions classiques – tant au niveau des tâches que du genre du profil – ne suffisent pas. Ces fonctions traditionnelles sont souvent plus culturelles que véritablement opérantes, liées à des normes (un comptable) ou à des formations répandues (une secrétaire). Pourtant, les Dirigeants-Investisseurs constatent dans leur quotidien que les normes imposées par le législatif et les formations figées par des programmes ne sont pas suffisamment en phase avec la réalité de l’entreprise qui, à l’opposé du conservatisme public, est la première institution humaine qui a été conçue pour créer le changement . (P. Drucker)

Innovons dans la reprise d’entreprises en Wallonie

Le Papy-boom des gestionnaires de PME n’est plus une perspective, c’est une réalité présente. Le nombre de séminaires organisés par les spécialistes de la question, les banques, les chambres de commerce, démontrent l’actualité et l’importance du sujet, mais les réponses aux questions sont trop classiques et l’innovation quasi absente. Pendant ce temps, le politique ne jure que par des couveuses, des incubateurs, des starters, des porteurs de projets. La mise en place d’un outil régional comme la Sowaccess – qui accompagne timidement ce qui se faisait de toute façon sans elle – ne change (presque) rien à la donne.  La Wallonie pense que chaque demandeur d’emploi va devenir un auto-entrepreneur.  On les forme à remplir des formulaires de demandes pour subsidier des activités souvent non identifiées et en tout cas rarement confrontées aux réelles potentialités du marché.