Non à la collectivisation des indépendants
Depuis plusieurs années, le combat en faveur du statut des indépendants apparaît comme la quintessence du combat pour l’entrepreneuriat, ou à tout le moins comme un des rares espaces où des marges de manœuvres politiques existent au niveau fédéral belge.
Or, un nombre important d’indépendants le sont pour des raisons liées à la nature de leurs activités (ex. : professions libérales) et non au développement d’une entreprise en tant que telle. Tous les indépendants ne sont donc pas des entrepreneurs, et ces derniers se plaignent pour la plupart moins de leur statut que de leurs conditions de travail.
Un peu comme un ouvrier qui, à choisir, préfère qu’on lui permette de prester des heures supplémentaires – défiscalisées tant qu’à faire, plutôt que de bénéficier d’une meilleure assurance hospitalisation via son employeur. L’argent acquis grâce à ces premières lui permettant, le cas échéant, de choisir sa couverture santé tout en profitant de l’éventuel solde restant.
Il suffit de rencontrer des entrepreneurs pour comprendre que leurs récriminations portent beaucoup plus sur la capacité qu’ils ont à développer leur entreprise que sur le niveau de mutualisation de leur sort individuel.
De même, on ne peut prôner, d’une part, une plus grande flexibilité dans les relations sociales au niveau des entreprises, une capacité de négociation plus importante entre chaque employeur et ses employés, en menant, d’autre part, un combat politique pour la défense des indépendants (en ce compris les entrepreneurs) dans une approche par trop collective.
On dirait que le politique veut adoucir, par des prestations sociales renforcées, les mesures qu’il prend quant à l’augmentation de divers prélèvements : avantages en nature, boni de liquidation, etc. Une telle logique ne permet pas de satisfaire les entrepreneurs dans leur rôle de créateurs de richesses, de créateurs d’emplois. Pourtant, ce rôle sociétal est de loin le plus important vu la situation actuelle, celle d’un chômage structurel élevé.
Or, un nombre important d’indépendants le sont pour des raisons liées à la nature de leurs activités (ex. : professions libérales) et non au développement d’une entreprise en tant que telle. Tous les indépendants ne sont donc pas des entrepreneurs, et ces derniers se plaignent pour la plupart moins de leur statut que de leurs conditions de travail.
Un peu comme un ouvrier qui, à choisir, préfère qu’on lui permette de prester des heures supplémentaires – défiscalisées tant qu’à faire, plutôt que de bénéficier d’une meilleure assurance hospitalisation via son employeur. L’argent acquis grâce à ces premières lui permettant, le cas échéant, de choisir sa couverture santé tout en profitant de l’éventuel solde restant.
Il suffit de rencontrer des entrepreneurs pour comprendre que leurs récriminations portent beaucoup plus sur la capacité qu’ils ont à développer leur entreprise que sur le niveau de mutualisation de leur sort individuel.
De même, on ne peut prôner, d’une part, une plus grande flexibilité dans les relations sociales au niveau des entreprises, une capacité de négociation plus importante entre chaque employeur et ses employés, en menant, d’autre part, un combat politique pour la défense des indépendants (en ce compris les entrepreneurs) dans une approche par trop collective.
On dirait que le politique veut adoucir, par des prestations sociales renforcées, les mesures qu’il prend quant à l’augmentation de divers prélèvements : avantages en nature, boni de liquidation, etc. Une telle logique ne permet pas de satisfaire les entrepreneurs dans leur rôle de créateurs de richesses, de créateurs d’emplois. Pourtant, ce rôle sociétal est de loin le plus important vu la situation actuelle, celle d’un chômage structurel élevé.
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