Articles

Affichage des articles du juin, 2011

Forum des entrepreneurs : le travail dans l'histoire

Image

Entreprise : rentabiliser la structure

La vision opérationnelle considère généralement les frais de structure comme des coûts non-facturables et donc comme du confort, voire du luxe.  La structure correspond aux moyens non-opérationnels de l’entreprise et ne peut en effet pas être reprise dans le libellé des factures sortantes.  Pour autant, la structure doit permettre des gains à l’entreprise via la maîtrise des coûts, la détection et la suppression des coûts cachés , la sécurisation de l’entreprise face à ses obligations légales et dans ses relations avec toutes les parties prenantes, notamment les administrations, les fournisseurs, les banquiers et les assureurs.

Le bilan d'entreprise: une information stratégique

Comme la technique du sondage, le bilan d’une entreprise représente un arrêt sur image, une photo, ou plutôt trois photos annuelles de l’entreprise : la photo des moyens dont dispose l’entreprise (passif), celle de l’affectation des moyens (actif) et celle du résultat de l’activité de l’entreprise (compte d’exploitation).   Mais à l’inverse du sondage, cette photo regarde vers le passé et pas vers le futur, elle ne prédit pas, mais certifie un état annuel comparable à d’autres années, à d’autres organismes. Si le bilan n’a pas la prétention de prédire, de nombreuses parties prenantes vont utiliser ces données comme outil d’analyse des perspectives de l’entreprise.  Il s’agit donc ici d’un exemple concret où le dirigeant doit être capable de transformer une contrainte, une obligation comptable, en outil de bonne gouvernance et de communication à toutes les parties prenantes de l’entreprise.

Sowalfin: "Le capital-risque, c'est donner de la valeur à l'entreprise"

Image

Intelligence du management vs Intelligence de la main?

Beaucoup d'entrepreneurs pensent détenir leur légitimité exclusivement de leurs compétences métier, leur maîtrise de l'opérationnel.  La plupart veulent et aiment continuer à être sur le terrain, à partager le quotidien de ceux qui produisent.  Certains se vantent même que les papiers ce n'est pas leur fort! Sans nier l'importance de la connaissance et de la maîtrise des opérations, la valeur ajoutée principale d'un entrepreneur se situe, que ça lui plaise ou non, dans un autre domaine: celui de l'administration des affaires, du management tel que défini par Peter Drucker .

2.0 = Destruction créatrice ?

"Vous devez inscrire votre entreprise dans la société de l’information! Vous devez maîtriser votre e-réputation! Vous devez instaurer un management 2.0!" À ceux qui n’obtempèrent pas dans l’heure à ces injonctions, les professionnels du bruit informationnel prédisent de passer à côté du nouveau Graal pour tout organisme: la maîtrise de l’information, le partage du savoir et l’interactivité permanente via les réseaux informatisés. Mais dans leur grande majorité, ces prêches modernes éludent trop souvent l’essentiel: dissocier l’information brute et sa communication du traitement de l’information. Car l’objectif doit bien être de travailler à la traduction de la donnée brute en une donnée de sortie pertinente: un acte de gestion. De même, le jeunisme qui entoure ces discours omet la question fondamentale de l’abandon de l’ancien monde pour le nouveau monde, comme si l’émergence d’un nouveau modèle était de facto plus po