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Affichage des articles du 2011

Ce dirigisme qui pollue

Si l’économie ne ment pas [1] , les politiques dissertent régulièrement in abstracto.  Reconnaissant parfois que la croissance et l’emploi ne se décrètent pas , ils modifient pourtant souvent le cadre dans lequel les entrepreneurs évoluent.  La croisade politique pour moraliser le capitalisme serait risible, si elle n’était pas contre-productive par une absence notoire de compréhension de l’économie.

Activer un véritable CA en PME

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Petite leçon d'économie par Milton Friedman

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Quelle légitimité pour le banc patronal ?

Les élections sociales représentent le moment idéal pour poser la question de la légitimité des représentants du dialogue social paritaire inter-entreprises.  A l’instar des affiliés syndicaux salariés, les entrepreneurs adoptent trois attitudes à l’égard de leurs organes de représentation : impliqués, concernés ou indifférents.  Les aléas de la vie de l’entrepreneur et de la vie de l’entreprise peuvent mener à passer d’une attitude à l’autre au fil du temps.

Réhabiliter la restructuration, combattre les conservatismes

Les grandes crises industrielles que nos régions ont connues ainsi que les dernières crises financières et économiques ont transformé le terme restructuration en synonyme d’insécurité, de casse sociale, de repoussoir. Pourtant la restructuration de nos agents économiques devient une nécessité quasiment structurelle pour adapter l’offre à un marché de plus en plus dynamique.   De même, l’épanouissement de tous les membres du personnel passe par des attentes de plus en plus complexes et en mouvement.

Les entrepreneurs n’aiment pas le risque, ils relèvent le défi de le gérer

«  Les entrepreneurs peuvent gérer leur temps comme bon leur semble et peuvent tout mettre à charge de leur entreprise, des restaurants, une grosse voiture. »  Il est toujours amusant de s’adresser à ces analystes en herbe en leur demandant la raison pour laquelle ils ne sont pas eux-mêmes entrepreneurs et de s’entendre répondre : t’es fou, c’est beaucoup trop risqué !   Essayons de décortiquer cette dernière sentence.

Du capital-investissement en circuit court pour nos PME

Chaque Citoyen-Investisseur peut aujourd’hui choisir entre une série de possibilités pour gérer son capital avec des niveaux et des modalités de rétribution différents. Par leur côté rassurant et/ou leur traitement fiscal favorable, certains types de produits sont plus répandus comme le dépôt sur un compte bancaire avec taux d’intérêt, l’investissement immobilier d’habitation avec plus-value latente, l’assurance-placement avec capital garanti et éventuelles participations bénéficiaires. Le problème : ces solutions favorisent soit des immobilisations sur une (très) longue période – patrimoine immobilier privé, épargne-pension – soit le passage obligé par un nombre important d’intermédiaires institutionnels entre les bailleurs de fonds et les destinataires de capitaux – fonds d’investissement.

Pour une division dynamique du travail

Engager une Secrétaire de direction, un Comptable, une Gestionnaire des ressources humaines. Ces décisions classiques – tant au niveau des tâches que du genre du profil – ne suffisent pas. Ces fonctions traditionnelles sont souvent plus culturelles que véritablement opérantes, liées à des normes (un comptable) ou à des formations répandues (une secrétaire). Pourtant, les Dirigeants-Investisseurs constatent dans leur quotidien que les normes imposées par le législatif et les formations figées par des programmes ne sont pas suffisamment en phase avec la réalité de l’entreprise qui, à l’opposé du conservatisme public, est la première institution humaine qui a été conçue pour créer le changement . (P. Drucker)

Innovons dans la reprise d’entreprises en Wallonie

Le Papy-boom des gestionnaires de PME n’est plus une perspective, c’est une réalité présente. Le nombre de séminaires organisés par les spécialistes de la question, les banques, les chambres de commerce, démontrent l’actualité et l’importance du sujet, mais les réponses aux questions sont trop classiques et l’innovation quasi absente. Pendant ce temps, le politique ne jure que par des couveuses, des incubateurs, des starters, des porteurs de projets. La mise en place d’un outil régional comme la Sowaccess – qui accompagne timidement ce qui se faisait de toute façon sans elle – ne change (presque) rien à la donne.  La Wallonie pense que chaque demandeur d’emploi va devenir un auto-entrepreneur.  On les forme à remplir des formulaires de demandes pour subsidier des activités souvent non identifiées et en tout cas rarement confrontées aux réelles potentialités du marché.

Plus s’informer et informer que communiquer

Comment expliquer que les PME recourent régulièrement à des agences de communication qui les aident à communiquer et presque jamais à des agences d’information qui les aideraient à s’informer et à informer.  En clin d’œil à l’actualité, la puissance des agences de notation devrait nous faire réfléchir sur l’intérêt de choisir l’angle de l’information plutôt que celui de la communication pour exister sur le marché.

Au Dirigeant les profits, à l’Investisseur les intérêts !

Beaucoup d’entrepreneurs créent leur entreprise en partant de rien .  Il leur faut donc du temps et un certain éveil pour se considérer comme Dirigeant et encore plus pour comprendre qu’ils sont également Investisseur.  Pourtant, dès le départ, ils sont au minimum les dirigeants de leur vie professionnelle et les investisseurs du capital – même non numéraire – de leur entreprise. Si le statut de Dirigeant-Investisseur représente la situation majoritaire des patrons de PME, ils ne sont pas tous conscients et préparés à cette réalité plus complexe que celle d’un simple Dirigeant, d’un simple Investisseur.  Car un Dirigeant-Investisseur n’est pas uniquement un dirigeant comme peut l’être un Directeur de site ou de département.  De même, il n’est pas uniquement un investisseur comme peut l’être le gestionnaire d’un fonds d’investissement.  Il doit jongler avec deux casquettes dont les objectifs et le travail diffèrent mais qui détiennent un point commun : le capital.

Forum des entrepreneurs : le travail dans l'histoire

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Entreprise : rentabiliser la structure

La vision opérationnelle considère généralement les frais de structure comme des coûts non-facturables et donc comme du confort, voire du luxe.  La structure correspond aux moyens non-opérationnels de l’entreprise et ne peut en effet pas être reprise dans le libellé des factures sortantes.  Pour autant, la structure doit permettre des gains à l’entreprise via la maîtrise des coûts, la détection et la suppression des coûts cachés , la sécurisation de l’entreprise face à ses obligations légales et dans ses relations avec toutes les parties prenantes, notamment les administrations, les fournisseurs, les banquiers et les assureurs.

Le bilan d'entreprise: une information stratégique

Comme la technique du sondage, le bilan d’une entreprise représente un arrêt sur image, une photo, ou plutôt trois photos annuelles de l’entreprise : la photo des moyens dont dispose l’entreprise (passif), celle de l’affectation des moyens (actif) et celle du résultat de l’activité de l’entreprise (compte d’exploitation).   Mais à l’inverse du sondage, cette photo regarde vers le passé et pas vers le futur, elle ne prédit pas, mais certifie un état annuel comparable à d’autres années, à d’autres organismes. Si le bilan n’a pas la prétention de prédire, de nombreuses parties prenantes vont utiliser ces données comme outil d’analyse des perspectives de l’entreprise.  Il s’agit donc ici d’un exemple concret où le dirigeant doit être capable de transformer une contrainte, une obligation comptable, en outil de bonne gouvernance et de communication à toutes les parties prenantes de l’entreprise.

Sowalfin: "Le capital-risque, c'est donner de la valeur à l'entreprise"

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Intelligence du management vs Intelligence de la main?

Beaucoup d'entrepreneurs pensent détenir leur légitimité exclusivement de leurs compétences métier, leur maîtrise de l'opérationnel.  La plupart veulent et aiment continuer à être sur le terrain, à partager le quotidien de ceux qui produisent.  Certains se vantent même que les papiers ce n'est pas leur fort! Sans nier l'importance de la connaissance et de la maîtrise des opérations, la valeur ajoutée principale d'un entrepreneur se situe, que ça lui plaise ou non, dans un autre domaine: celui de l'administration des affaires, du management tel que défini par Peter Drucker .

2.0 = Destruction créatrice ?

"Vous devez inscrire votre entreprise dans la société de l’information! Vous devez maîtriser votre e-réputation! Vous devez instaurer un management 2.0!" À ceux qui n’obtempèrent pas dans l’heure à ces injonctions, les professionnels du bruit informationnel prédisent de passer à côté du nouveau Graal pour tout organisme: la maîtrise de l’information, le partage du savoir et l’interactivité permanente via les réseaux informatisés. Mais dans leur grande majorité, ces prêches modernes éludent trop souvent l’essentiel: dissocier l’information brute et sa communication du traitement de l’information. Car l’objectif doit bien être de travailler à la traduction de la donnée brute en une donnée de sortie pertinente: un acte de gestion. De même, le jeunisme qui entoure ces discours omet la question fondamentale de l’abandon de l’ancien monde pour le nouveau monde, comme si l’émergence d’un nouveau modèle était de facto plus po