Du capital-investissement en circuit court pour nos PME

Chaque Citoyen-Investisseur peut aujourd’hui choisir entre une série de possibilités pour gérer son capital avec des niveaux et des modalités de rétribution différents.

Par leur côté rassurant et/ou leur traitement fiscal favorable, certains types de produits sont plus répandus comme le dépôt sur un compte bancaire avec taux d’intérêt, l’investissement immobilier d’habitation avec plus-value latente, l’assurance-placement avec capital garanti et éventuelles participations bénéficiaires.

Le problème : ces solutions favorisent soit des immobilisations sur une (très) longue période – patrimoine immobilier privé, épargne-pension – soit le passage obligé par un nombre important d’intermédiaires institutionnels entre les bailleurs de fonds et les destinataires de capitaux – fonds d’investissement.

Pour nos jeunes, il est conseillé d’acheter sa maison d’habitation et d’investir dans un produit d’épargne-pension dans l’attente de leur 65 ans. On peut légitimement se poser la question de la productivité optimale de ce type d’immobilisation de capitaux favorisant plus le secteur bancaire que nos PME.  Car, si ces produits permettent directement ou indirectement d’alimenter les marchés de capitaux pour les entreprises cotées ou le marché du crédit pour les PME, le capital-risque en direction des PME est clairement le parent pauvre de notre système actuel.

Loin du conservatisme contre-productif pour tous – protectionnisme à droite et démondialisation à gauche, il faut réfléchir à l’agir local des petits et moyens investisseurs afin de mutualiser des capitaux à destination des principaux créateurs d’emplois. 

Dans une véritable approche libérale, il faut favoriser l’investissement massif dans ces PME qui ont une véritable volonté de développement, car elles créent et créeront des emplois durables, mieux adaptés à la réalité du marché pour aujourd’hui et pour demain.  Si les intérêts notionnels ont déjà permis de favoriser le capital-risque investi dans les entreprises par le biais de l’ISOC, un dispositif de déductibilité à l’IPP pour de nouveaux investissements en capital-risque à destination des entreprises et des PME en particulier doit notamment être favorisé.

Commentaires

  1. Effectivement, cette mutualisation des capitaux est nécessaire & l'idée est intéressante.
    Il manque aussi aux chefs d'entreprise des ponts entre leur demande et celle des investisseurs.
    Pour rechercher ces derniers sur un projet que j'accompagne, je sais les difficultés que les PME rencontrent...

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Avis nécessaire à ceux qui veulent devenir riches

Essayer le libéralisme

Sauvons les PPP